14 juillet 2020 : nous avons de nouvelles bastilles à prendre.

Ce 14 juillet,

à 14h, au Monument aux morts, métro François Verdier à Toulouse,

à 11h00 devant la Préfecture d’Albi sur les lices Pompidou,

à 10h30 à la Bourse du Travail de Tarbes,

retrouvons-nous aux rassemblements des premier.e.s de Corvé.e.s et sacrifié.e.s de la macronie.

La crise sanitaire que nous avons vécu n’a fait qu’ac­centuer les inégalités sociales et la mise en lumière des premier.e.s de cordée, des invisibles si essen­tiel.le.s à la vie de notre pays: personnels de santé et de l’action sociale, éboueurs, hôtesses de caisses, facteurs-trices, aides à la personne, livreurs, ensei­gnant.e.s, agent.e.s municipaux-ales… Tous ces mé­tiers si mal reconnus, si mal rémunérés.

Dans l’éducation.

Nous n’avons pas à subir à nouveau l’impréparation et le mépris du ministère Blanquer, les informations données via BFMTV ou Gala, la gestion à la « petite semaine », l’absence d’outils, de formation et de moyens pour gérer la continuité pédagogique à bout ou les rattrapages des retards des élèves, le prof bashing orchestré par le ministère pour nous imposer des conditions de travail encore plus désastreuses et l’absence de moyens de protections individuels réellement efficaces face au virus, pour les personnels et les usager.es.

Exigeons ensemble :

  • Des services publics, dont l’hôpital et l’école, avec des moyens pour répondre aux besoins des popula­tions et permettant de progresser dans la réduc­tion des inégalités sociales.
  • Une sécurité sociale intégrale.
  • Une réduction du temps de travail sans perte de salaire, pour travailler moins mais travailler toutes et tous.
  • La revalorisation des salaires, de l’indice des fonctionnaires, des emplois essentiels et l’égali­té Femme/homme.
  • L’interdiction des licenciements.
  • La nationalisation de tous les secteurs essentiels à notre pays.
  • L’abandon de la réforme des retraites et de l’as­surance chômage.

Après cette crise sanitaire nous ne voulons pas revenir à l’anormal !

Nous exigeons un véritable changement de socié­té, une société antiraciste, une société antisexiste, qui fait de la lutte contre toutes les dominations une priorité, une société qui répond aux urgences sociales et environnemen­tales de façon durable. Il faut mettre fin à la dérive autoritaire de ce pouvoir au nom de « l’état d’ur­gence sanitaire », mettre fin aux violences policières et respecter les libertés publiques.

Nous n’avons pas à payer leur absence d’anticipation.

Malgré les milliards d’euros d’aides de toutes sortes aux entreprises, sans aucune contrepartie, les annonces de plans sociaux se succèdent dans tous les secteurs d’activités comme : La Halle, Cé­lio, Nokia, Airbus, Air France, Sanofi, Renault, En­gie… et dans la sous-traitance.

Depuis des décennies gouvernement et patronat n’ont eu de cesse de justifier et de promouvoir la casse sociale, seule solution soi-disant pour sauver les emplois.

Depuis des décennies, le chômage, la précarité, la pauvreté ne cessent de grandir. Démonstration est faite, s’il le fallait encore, que jamais les licencie­ments ni la régression sociale n’ont sauvé l’emploi !

Malgré les promesses, gouvernement et patronat poursuivent la casse du droit du travail, des services publics, de l’hôpital, de la sécurité sociale, en bref du système solidaire français. Aucune leçon n’est tirée de cette crise sanitaire, aucune réponse n’est apportée aux urgences sociales et environnemen­tales et ce n’est pas le changement de 1er ministre, sans changement de politique qui permettra de ré­pondre aux enjeux d’aujourd’hui.

 

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