Les syndicats CGT, FSU, FO, Solidaires et les organisations lycéennes et étudiantes : SGL, UNL, UNEF dénoncent la réforme et appellent à se saisir de la journée du 16 novembre comme première étape de mobilisation.
Cette réforme remet en cause le principe de libre accès à l’université qui garantit à chaque jeune titulaire du baccalauréat de pouvoir continuer ses études et aura de lourdes conséquences pour notre système éducatif et l’avenir des lycéen.nes. Pour nos organisations, l’argument selon lequel les mesures annoncées viseraient à améliorer l’orientation des élèves relève de la tromperie.
Nous tenons à rappeler que le nombre de PSY EN qui sont les personnels qualifiés pour orienter les élèves est nettement insuffisant et qu’en ce moment même c’est bien le gouvernement qui prend la responsabilité de fermer des Centres d’Information et d’Orientation. En prévoyant que le conseil de classe de terminale examine les vœux du/de la lycéen.ne et participe à un avis formulé par le chef d’établissement, cela revient à faire des enseignant.es en lycée des acteurs de la sélection. Ces mesures sont cohérentes avec les déclarations du ministre de l’Éducation Nationale qui a fait connaître son intention d’introduire une part importante de contrôle continu pour l’obtention du diplôme. Ce serait la fin du baccalauréat comme diplôme national, reposant sur des épreuves nationales, terminales, ponctuelles et anonymes. Pour nos organisations, le ministère individualise les échecs et renvoie systématiquement les dysfonctionnements de l’enseignement sur les étudiant.es, les jeunes, qui seraient trop nombreux, les enseignant.es qui ne sauraient pas s’adapter.
Pour lire l’intégralité de l’appel
http://www.ferc-cgt.org/plan-etudiant-non-a-la-selection-deguisee