Au prétexte d’une insertion professionnelle qui serait meilleure, le rapport de la DRH, Sylvie Brunet, commandée par sa collègue DRH devenue ministre du travail, Muriel Pénicaut, s’inscrit dans la droite ligne des 2 lois « travail » (El Kohmri et Macron) visant à casser encore plus le droit du travail, cette fois pour les apprentis.
Ce rapport, qui a été pris en compte par le binôme Calvez-Marcon dans le cadre de l’écriture du leur sur la voie professionnelle, fait des propositions toujours plus « audacieuse » censées augmentée encore plus le nombre d’apprentis, au détriment de la formation professionnelle sous statut scolaire.
Ainsi Mme Brunet propose d’assouplir les conditions de rupture des contrats de travail des apprentis. En fait d’assouplissement, il s’agit tout simplement de permettre aux employeurs de rompre les contrats (qui sont des CDD d’un an ou deux ans) à tout moment, sans autre formalité ni indemnité pour l’apprenti-salarié.
Il en est de même pour les heures supplémentaires qu’elle propose d’autoriser dans le bâtiment ou encore le travail de nuit, y compris pour les apprentis mineurs, qu’il s’agirait d’étendre jusque minuit 30 dans l’hôtellerie.
Les contrats d’apprentissage pourraient être signé à tout moment de l’année, à charge pour les enseignant-es d’adapter leur cours et temps d’évaluation en fonction du début de a formation de chacun des élève-apprenti…
Parce que nous ne sommes pas dupes des intentions du ministère du travail (suivi par celui de l’éducation nationale), il est clair qu’il s’agit ici de flexibiliser encore plus une main d’œuvre à bas coût et déjà très fragile.