Le Président et son gouvernement sortent affaiblis du premier semestre. Ils n’en demeurent pas moins arc-boutés sur leur projet antisocial au service des riches.
Depuis janvier 2018, le gouvernement a lancé les concertations avec les organisations syndicales sur le volet ressources humaines du projet Action publique 2022.
De plus, en cette rentrée, le projet de réforme des retraites pour tous, public-privé, entre dans la danse!
Dans l’éducation
1800 suppressions de postes,projet de maintien du blocage de la valeur du point d’indice entraînant une baisse des salaires voilà les fondamentaux de la politique publique d’éducation alors que les postes déjà insuffisants entraînent des effectifs bien trop chargés de la maternelle à l’université.
La précarité et le recrutement de contractuel-le-s augmentent dans tous les établissements.
Dans le premier degré
la maternelle est menacée par un projet de fusion avec les élémentaires, un statut de supérieur hiérarchique pour les directrices et directeurs est dans les tuyaux
ainsi qu’une «professionnalisation » de la formation initiale, avec un recrutement d’AED-enseignants (contractuels),
corvéables et jetables à merci…. Les injonctions et prescriptions pédagogiques se multiplient contre le droit à liberté pédagogique de l’enseignant.
Dans le second degré
,malgré 26 000 élèves en plus et de nombreuses classes à plus de 30 élèves le gouvernement veut fermer des postes. Il veut imposer une deuxième heure supplémentaire obligatoire. Derécents rapports parlementaires mettent en avant la bivalence, demandent l’annualisation du temps de travail permettant le remplacement obligatoire des collègues absents
.
Dans l’enseignement professionnel le gouvernement abaisse le volume d’enseignement au détriment de l’enseignement général tout en dé-professionnalisant la formation en regroupant les spécialités en classe de seconde.
Au lycée, la réforme parcoursup affaiblit la valeur du baccalauréat. A la veille de la rentrée, près de 60 000 candidats à la poursuite d’étude étaient encore sans aucune proposition. 80 000 espéraient mieux et conservaient leurs vœux en attente.
Le 9 octobre, nous passerons un message au gouvernement :
nous ne laisserons pas démanteler les conquêtes sociales, le statut et le service public
Nous nous mobiliserons pour le maintien du code des pensions de retraite.
Contre la casse du modèle social
Toutes et tous en grève et dans la rue.
Lire et diffuser le Tract Cgt Educ – 9 octobre
: