La mobilisation a été très forte pour cette première journée du bac, même si les épreuves ont pu se tenir. Elle va se poursuivre demain car la grève a été reconduite par toutes les AG de grévistes des différents départements.

Le ministre a parlé de moins de 5% des enseignants en grève alors que des taux de grévistes parfois à plus de 50% ont été relevés dans certains établissements. Il essaie de minorer le mouvement de contestation. Pourtant les rassemblements ont été encore plus fournis qu’aux mois de mars, avril ou mai : 800 personnes en rassemblement et AG devant le Rectorat, 80 à Montauban, 70 à Albi, 60 à Rodez, plusieurs dizaines à Auch.

Pour cette première épreuve le Rectorat a mobilisé des moyens exceptionnels : vacataires, étudiants, retraités… Parler de sérénité de leur part relève de l’antiphrase. Les épreuves se sont tenues parfois dans des conditions anormales (1 seul surveillant).

Le ministère porte l’entière responsabilité de la situation actuelle ! Il doit entendre nos revendications:

• retrait de Parcoursup, de la réforme du lycée général, de la réforme voie professionnelle et de la réforme du Bac
• retrait de la loi Blanquer dite « école de la confiance »
• retrait de la loi de « transformation de la fonction publique »
• titularisation des non titulaires
• augmentation des salaires

D’ores et déjà, il s’agit d’une mobilisation historique, Il n’y a jamais eu autant de grévistes sur une mobilisation en période d’examen. La CGT éduc’action appelle à poursuivre le mouvement ou à le renforcer en se mettant en grève pour obtenir satisfaction.