Lundi 24 juin : réunion des correctrices et correcteurs de l’ensemble des disciplines à 14h, bourse du Travail (19 place Saint Sernin) à Toulouse.
Appel à la grève sur les sites de corrections collégiales pour les collègues intervenant dans les bacs technologiques et professionnels. Soutien des autres collègues.
Appel à la grève pour les oraux des différentes disciplines.
Dans certaines disciplines, les collègues, lors d’assemblées générales, ont décidé d’appeler à la rétention des notes pour les corrections à domicile. Réunion de tous les correcteurs et correctrices le mardi 2 juillet pour faire le point de la situation.
Appel à la grève du brevet le 27 juin.
Le ministre s’obstine…
Le ministère doit arrêter de tout vouloir passer en force, se montrer responsable et accepter d’entendre les revendications des personnels de l’éducation nationale :
- Abrogations des réformes du lycée général, du lycée professionnel et de ParcourSup et retrait de la loi de « l’école de la confiance »
- Augmentation des salaires en revalorisant la valeur du point d’indice
- Résorption de la précarité en titularisant les précaires et en ouvrant des postes aux concours
- Retrait de la loi de transformation de la fonction publique
- Obtention des moyens nécessaires pour avoir des conditions de travail décentes pour les salariés et pour les élèves.
- Paiement des jours de grève.
Il doit arrêter les provocations comme la semaine de formation sur les vacances ou la mise en place du Service National Universel qui, d’après Gabriel Attal doit nous coûter 1.5 milliards d’Euros pris sur le budget de l’Éducation nationale mais, d’après l’inspection générale pourrait plutôt être dans une fourchette de de 2.4 à 3.1 milliards d’euros par an. Grand jeu : en considérant qu’en moyenne, le salaire annuel d’une ou d’un professeur correspond à 50 000 euros (vers l’échelon 8…) avec les cotisations sociales pour notre employeur, combien de profs pourrait-on avoir en plus avec 1,5 milliards d’euros par an ? Avec 2.4 milliards d’euros, quelle pourrait être l’augmentation de salaire des personnels de l’Éducation nationale ?
…nous aussi !
Le bac ne s’est passé pas dans de bonnes conditions contrairement à la propagande ministérielle : entre 20 et 60 % de grévistes selon les jours et les établissements de l’académie. Sans l’emploi de vacataires, le bac ne se déroulait pas. De nombreux problèmes ont été repérés par les collègues : une salle surveillée par des AVS déjà en accompagnement d’élève, à plusieurs endroits, un seul surveillant par salle ou des surveillants sans formation à qui on n’avait pas expliqué les consignes.
Iront-ils chercher des retraités ou des chômeurs pour faire passer des oraux ou corriger à notre place ? La grève des corrections doit être massive pour faire reculer le ministre.
Tous les personnels sont concernés par la mobilisation.
Les collègues des collèges et des écoles, les administratifs, peuvent se joindre aux profs de LGT et LP en venant devant les centres de corrections.
Les collègues de collège sont appelés à la grève du brevet le jeudi 27 juin (et à la grève des corrections qui suivra). Nous devons tous et toutes être avec nos collègues dans la rue ce jour-là, d’autant que c’est une journée nationale de mobilisation pour les services publics.