AESH, ne restons pas isolé·es. Le 20 novembre, en AG et dans la rue pour une revalorisation salariale et un statut !
Tarbes : Une réunion des AESH le mercredi 20 novembre à 15H au local de la FSU (5 rue André Breyer à Tarbes) suivie d’une conférence de presse. Une audience sera demandée à Monsieur l’Inspecteur d’Académie le même jour. Plus d’infos : Tract AESH 20 novembre 2019
Toulouse : 13h30 AG des AESH à la bourse du travail et 15h30 Rassemblement devant le Rectorat. Plus d’infos : article CGT éduc 31
Salaires non versés, acomptes ridicules, non réemploi, dégradation des conditions d’emploi et de travail, … cette rentrée est la pire connue par les AESH. Le ministre continue pourtant de minimiser la situation et prétend avoir amélioré les conditions d’emploi des AESH.
Si la situation est si dramatique, c’est parce que les AESH restent dans une précarité maximale depuis des années, sans statut ni reconnaissance salariale.
Ce traitement indigne, les AESH ne l’acceptent plus !
Depuis la rentrée, ils et elles s’organisent et se mobilisent : audiences, rassemblements et grèves se sont succédés dans de nombreuses académies. L’heure est à développer et faire converger ces actions.
L’intersyndicale nationale appelle à participer à une nouvelle journée de mobilisation nationale le 20 novembre 2019 pour porter les revendications des AESH dans les rectorats, DSDENs et au ministère.
Dans tous les départements, réunissons-nous en assemblée générale pour réussir cette journée, donner de la visibilité aux mobilisations et préparer la suite. Pour la CGT Éduc’action, cette journée du 20 novembre s’inscrit dans un processus d’actions à construire, tant que le ministre n’entendra pas les revendications des AESH.
Avec l’intersyndicale nationale, la CGT Éduc’action et son collectif national AESH appellent les personnels à construire la mobilisation pour faire avancer leurs droits et exiger dignité, amélioration du salaire et des conditions de travail, reconnaissance et statut.
Nous revendiquons :
- le réemploi de tou·tes les AESH ;
- pour une meilleure gestion des AESH, des personnels administratifs en nombre et formés : pour des contrats et avenants à jour, des salaires versés, des affectations en fonction des situations des AESH … ;
- le maintien des accompagnements individuels dans le respect des notifications MDPH ;
- l’arrêt de la mutualisation forcée aggravée par les PIALs ;
- une véritable prise en compte du travail invisible. L’organisation des activités connexes doit être gérée par l’AESH ;
- une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante ;
- la fin du recrutement par les EPLE ;
- la création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;
- une revalorisation immédiate des salaires ;
- la création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH.
Le 20 novembre, pour la revalorisation et un statut. Le 5 décembre, pour nos retraites, AESH, nous sommes aussi concerné·es.