Les élu-e-s PLP de la CGT Educ’action profitent de cette CAPA pour présenter leurs vœux aux collègues des différents services du Rectorat.
Nous vous souhaitons donc la santé, de la joie et des luttes victorieuses pour améliorer votre quotidien au travail et votre salaire.
Ainsi, l’année 2020 commence sous le signe de la lutte.
Lutte contre la réforme des retraites qui nous touche tous et toutes.
L’annonce du retrait provisoire de « l’âge pivot » ne dupe personne. Le gouvernement changera de terminologie ou de tactique d’approche mais gardera le même objectif, celui de retarder le départ à la retraite à taux plein. Par ailleurs, la majorité des travailleurs, salariés ou indépendants, ne veulent pas du système à points qui fera dans tous les cas baisser les montants des pensions.
La CGT éduc’action continue d’appeler à la mobilisation l’ensemble des personnels, notamment lors des grèves et actions des 22, 23 et 24 janvier, jusqu’au retrait du projet de loi.
Lutte contre la réforme du bac qui se poursuit face aux épreuves de janvier en première.
La majorité des collègues n’acceptent pas la précipitation dans laquelle les E3C sont mises en place. La réforme du bac 2021 atteint un niveau d’impréparation jamais égalé. Les élèves et leurs parents commencent à saisir la dangerosité de cette réforme.
La CGT éduc’action soutient les collègues en grève et en action contre cette réforme.
La CGT éduc’action reste par ailleurs opposée à la réforme de la voie professionnelle qui touche les lycées professionnels.
Cette réforme couplée avec la « loi pour choisir son avenir professionnel » programme en fait le démantèlement de la formation professionnelle sous statut scolaire. La mise en œuvre concrète depuis la rentrée se fait dans les établissements avec des volumes d’heures disciplinaires réduites en enseignement général et professionnel, ce qui n’est pas sans conséquence sur le niveau de la formation. Quant aux dispositifs tels le chef d’œuvre et la co-intervention, ils se mettent en place sans heures de coordination et au prix d’un travail toujours plus important des équipes. Par ailleurs, la mise en place du chef d’œuvre en bac professionnel risque de tendre les rapports entre équipes disciplinaires en développant la concurrence entre disciplines ou entre collègues pour se partager les heures restantes.
La CGT éduc’action revendique toujours un retour aux horaires disciplinaires d’avant la réforme à défaut d’un retour à un cursus en quatre ans comme avant 2009. La CGT éduc’action appelle d’ailleurs les collègues à se mobiliser, tous et toutes ensemble, aussi sur ces questions.
S’agissant de cette CAPA.
Nous sommes réunis aujourd’hui pour défendre les collègues lésés dans leurs appréciations finales. Nous espérons que l’administration entendra nos explications et reviendra sur les avis portant sur les collègues.
C’est l’occasion aussi pour notre organisation syndicale de dénoncer le principe même d’attribution des appréciations qui repose sur des quotas. Par ailleurs, ce système participe à l’accroissement des pressions hiérarchiques dans les établissements.
Seuls seize collègues ont contesté l’avis final prononcé par les autorités rectorales, c’est « l’arbre qui cache la forêt » … Beaucoup de résignation et d’auto-censure chez les collègues.
Nous aimerions d’ailleurs connaître le nombre de recours gracieux suite aux publications des avis des collègues concernés en y comptabilisant ceux hors-délai.
La CGT Educ’Action rappelle que le PPCR n’est pas une véritable revalorisation salariale, que la majorité des enseignants et enseignantes attendent une revalorisation salariale qui rattrape la perte due au gel du point d’indice et qui ne saurait être liée à une augmentation de la charge de travail.
Au moment où le malaise enseignant et la souffrance au travail sont des réalités de plus en prégnantes, la CGT Educ’action rappelle que les enseignants et enseignantes, et en particulier les professeurs de Lycée professionnel, attendent une véritable reconnaissance de leur investissement, de leur professionnalisme et de leur engagement au service des élèves, par une véritable revalorisation salariale qui ne se fasse pas au prix d’une charge de travail plus importante ou d’une dégradation accrue de leurs conditions de travail.