Le 17 janvier, l’intersyndicale académique SNES-FSU- SGEN-CFDT- SNALC- SNFOLC-FO-CGT Educ’Action- SUD Education- SE Unsa et la FCPE académique transmettaient une Adresse solennelle au Recteur au sujet de la tenue de la première session des E3C.
Les organisations ont rappelé les difficultés de mise en œuvre concrète et les alertes qui ont été remontées des différents établissements. Elles ont aussi dénoncé les inégalités de traitement et des conditions de passage d’un établissement à l’autre et même à l’intérieur d’un établissement. Elles ont dénoncé les conditions de travail des enseignants sous pression et de stress des élèves qui ne s’estiment pas prêts après 4 mois de cours. Elles ont dénoncé aussi la dématérialisation des copies, la surveillance que cela instaure sur les collègues, sans compter l’aberration en termes de coût environnemental, et de coûts des équipements informatiques induite par cette dématérialisation. Sans compter la charge de travail décuplée puisque les professeurs ne sont pas déchargés de cours ni ne reçoivent de rémunération décente pour cette charge de travail en plus.
Malgré cela, le Recteur comme le Ministre s’entêtent, le ministre Blanquer ayant même affirmé sur France Inter que l a réforme du Bac « avait recueilli l’adhésion ». et que « 99,9 % des enseignants sont d’accord ».
Comme partout dans le pays, des actions ont eu lieu un peu partout dans l’académie : grève des surveillances, rassemblements, diffusion de tracts…Cela a amené l’annulation des épreuves dans plusieurs établissements, comme au lycée Clément Marot de Cahors, au lycée Soult de Mazamet et au Lycée Bourdelle de Montauban.
Le ministre et le Recteur de l’académie ont beau manier la menace et les tentatives d’intimidation, clairement le nouveau Bac Blanquer ne passe pas !
Elèves, parents, enseignants, c’est dans l’unité que se manifeste l’opposition à la tenue de ces épreuves ! Non à un Bac inégalitaire, poursuivons la mobilisation!
Solidarité avec toutes celles et ceux qui résistent.