Blanquer doit partir !

Les révélations qui se succèdent sur le « syndicat » Avenir Lycéen mettent en pleine lumière la réalité des pratiques du ministre et du ministère de l’Education nationale.

Après avoir multiplié les marques de mépris envers l’ensemble des personnels et les mensonges éhontés sur la réalité de la situation sanitaire dans les établissements scolaires, après avoir montré toute l’étendue de son incompétence dans la gestion de la crise sanitaire, après s’être attaqué à la liberté de la recherche universitaire, après avoir approfondi la crise de l’Education nationale par de nombreuses contre-réformes austéritaires et réactionnaires, après les attaques contre des syndicats, des lycéen.nes et des personnels en lutte…voici maintenant le « syndicat » lycéen croupion !

Celui qui se présente aujourd’hui comme le champion des « valeurs républicaines » et de la « liberté d’expression » est donc à la tête d’un ministère qui organise et pilote directement une officine visant à marginaliser les vraies organisations lycéennes qui se mobilisent alors contre sa contre-réforme du Lycée. Tout cela en se moquant totalement des pratiques financières plus que problématiques en cours dans Avenir Lycéen, pratiques financières dont le ministère étaient au courant. Un ministère qui organise aussi la manipulation de Conseils académiques de la vie lycéenne par l’intermédiaire de rectorats réécrivant des communiqués de presse de représentant.es lycéen.nes.

Ces faits très graves montrent la duplicité du ministre : en lieu et place de « liberté d’expression », il s’agit d’imposer par tous les moyens sa politique de destruction de l’Education nationale, de mise au pas des personnels et de la jeunesse, même si cela nécessite de manipuler et d’instrumentaliser des lycéen.nes.

Il serait peut-être temps que le ministre prenne des cours d’Enseignement moral et civique car il ne semble pas maitriser les bases des principes de la démocratie, de la liberté et de l’égalité.

En attendant de possibles développements judiciaires à cette affaire, nous demandons la démission immédiate du ministre qui par sa simple présence est un obstacle au fonctionnement serein de l’Education nationale.
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