Alors que les gouvernements parlent à tout-va de revitalisation des territoires et de relocalisation, chaque année voit son lot de suppressions de postes et de fermetures d’écoles, dernier service public du village, accélérant un peu plus la désertification de nos villages et le déclin des emplois.

Après les coupes sévères du gouvernement précédent, ce sont les protocoles ou conventions ruralités qui s’attaquent à nos écoles de village avec pour objectif de toutes les regrouper en RPI concentrés. Pour le Lot, ce sont 70 écoles à une classe qui sont menacées.

Nos écoles de villages fonctionnent et ont de bons résultats grâce à leurs effectifs réduits qui permettent un travail de détection et de suivi des élèves en difficulté que le dispositif de plus de maitres que de classes dans des classes plus chargées ne saurait remplacer.

Ces écoles sont également un élément essentiel de la présence de l’Etat et de la cohésion sociale dans des territoires qui se sentent déjà trop abandonnés.

N’oublions pas non plus les projets de fermetures de classes dans des des groupes scolaires implantés dans des quartiers populaires. Hier, c’était l’école maternelle Henri Thamier dans le quartier CUCS de Sainte Valérie, aujourd’hui c’est l’école Marthe Durand, quartier de la Croix de Fer, prioritaire du contrat de ville du Grand cahors et aussi c’est l’école de Puy l’évêque anciennement REP!

La CGT Educ’Action dénonce ces fermetures et soutient les mobilisations en cours.

Dans tous les quartiers, dans toutes les régions un même droit à l’éducation! 

Pour en savoir plus lisez le compte rendu du CDEN du Lot du 22 février  Compte rendu CTSD -CDEN 22 février 2017   et la déclaration de la CGT Educ’action 46 au CDEN du 22 février  Déclaration CDEN 22 fevrier 2017  

Signez la pétition!  http://www.petitionpublique.fr/?pi=ecoles46