Refus de temps partiel sur autorisation : quand le Rectorat essaie de rentabiliser au maximum ses personnels…

Le Rectorat a choisi cette année d’étendre à tous les collègues du second degré le fait de « motiver » leur demande de temps partiel sur autorisation, ceux-ci étant accordés « sous réserve des nécessités de service ».

Les motifs pour lesquels les collègues demandent des temps partiels peuvent être très divers, allant des contraintes familiales à l’investissement dans d’autres activités, en passant par la fatigue consécutive à la lourdeur des tâches, ou les conditions de travail aggravées. Rappelons en outre qu’un temps partiel signifie renoncer à une partie de son salaire, avec les conséquences pour la retraite.

12 disciplines ont été jugées déficitaires : Lettres Classiques, Histoire-Géographie, Anglais, Philosophie, SES, Mathématiques, Sciences Physiques, SII, Technologie, Lettres-Histoire/Géographie (en PLP), Lettres-Anglais (en PLP) et Maths-Sciences (en PLP).

La très grande majorité des collègues de ces disciplines qui demandaient un temps partiel se le sont vus refusés s’ils ne répondaient pas à certaines conditions : plus de 59 ans, enfant de moins de 7 ans, enfant handicapé et difficultés de santé (sur avis de la médecine de prévention).

Si nous savons que les difficultés de remplacement dans certaines disciplines sont réelles, notre organisation pointe régulièrement l’insuffisance de personnels notamment de titulaires sur zone remplacement. Et les collègues sollicitant un temps partiel sur autorisation n’ont pas à subir la pénurie de moyens.

La CGT Educ’action dénonce cette mesure et demande au Rectorat d’accorder les demandes de temps partiels aux collègues qui le demandent.

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