Le PPCR n’a pas revalorisé nos carrières.

Déclaration des élu-e-s CGT Éduc’Action à la CAPA d’installation et de révision des avis PPCR.

A l’ouverture de cette CAPA d’installation, nous souhaitons à l’ensemble des personnels nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année : nous souhaitons que cette année soit synonyme de solidarité, et de progrès social, et nous formons des vœux pour la défense du service public d’éducation garantissant la réussite de toutes et tous.

 

Nous nous trouvons aussi en CAPA pour gérer les recours sur les avis permettant les avancements, ou pas,  de carrière.

Entre l’autocensure et la résignation des collègues, assez peu d’avis sont au final contestés. Pourtant, beaucoup de collègues ont du mal à comprendre la discordance entre les avis des chefs d’établissements et des inspecteurs et l’avis final.

Par ailleurs, l’envoi des avis en juillet laissent certains d’entre nous seuls face à l’incompréhension, l’impossibilité d’en discuter avec les autres collègues ou leur hiérarchie. Ils disent le vivre comme une violence.

Pour le passage à la hors-classe, se pose encore le souci d’un avis qui est figé s’il est à consolider ou juste satisfaisant, ce qui éloignent certains du passage à la hors-classe pour plusieurs années.

Le PPCR n’a pas amélioré l’avancement de carrière des profs. La CGT Educ’action avait raison de s’y opposer et continue à l’être.

La logique du salaire au mérite que sous-tend ce système ne répond pas aux enjeux collectifs propres à l’Éducation nationale. Porteur de fortes inégalités, le déroulement de carrière des professeurs doit évoluer. Malgré des annonces ministérielles de revalorisation des carrières enseignantes, c’est une baisse de leur rémunération nette que les collègues ont pu constater. En effet, la hausse de la pension civile, la hausse de la CSG, conjuguées au report de la revalorisation indiciaire ont conduit à une baisse de salaire pour la majorité des collègues. Ainsi, le retour du gel du point d’indice vient conforter et accentuer la perte de 17 % du pouvoir d’achat des enseignants depuis 2000. De plus, la réintroduction du jour de carence, outre le fait qu’elle stigmatise les collègues malades, est venue aggraver cette perte de salaire.

La fonction enseignante demande à être réellement considérée. Cette considération passe, entre autres, par une augmentation des grilles indiciaires. La CGT réclame une progression de la grille indiciaire, liant qualification et rémunération, partant de deux fois le SMIC et se terminant par le doublement du salaire de début de carrière.

La CGT Educ’Action continue d’exiger une augmentation immédiate de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale de 400 euros en rattrapage du pouvoir d’achat perdu. Elle revendique une classe/grade unique, avec avancement uniforme sans notion de mérite.

 

Pour finir, Nous rappelons notre opposition aux réformes du lycée général, de la voie professionnelle et à la loi ORE et réclamons leur abrogation.

Bref, plein de raisons de se mobiliser le 5 février !

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