Lors de ce GT handicap, 284 cas de demandes de bonifications seront examinés.
L’on pourrait croire à une stabilisation des demandes par rapport à l’année 2017, mais il n’en est rien. Nous déplorons aujourd’hui le rejet de la demande de bonification pour un de nos collègues suite à un hors-délai.
Il est à rappeler ici, que le serveur SIAM a accusé « de nombreux problèmes techniques » à son ouverture (-dixit le courriel envoyé aux organisations syndicales le 27 mars par les services de la DPE), le retour des confirmations des demandes de mutations a été repoussé au 10 avril. La distinction entre les 2 dates n’a pas été comprise pour tous les collègues. Il ne serait pas étonnant que plusieurs candidats à l’intra aient été lésés par cette confusion.
La part des priorités handicap est bien moins importante par rapport à l’ensemble du mouvement. En effet l’an passé, les 284 demandes de priorité handicap correspondaient à un faible pourcentage des demandes, ce qui reste minime en terme d’impact global sur le mouvement. Sur les 284 demandes étudiées aujourd’hui, seules 82 ont à l’ouverture de ce GT obtenu un avis prioritaire du Médecin Conseiller Technique du rectorat.
Peut-être évoluera-t-il en cours de GT ?
Nous souhaitons enfin pouvoir examiner toutes les demandes à la lecture de la circulaire ministérielle en prenant en compte l’amélioration des conditions de vie médicales et sociales. A cet égard, nous continuons de regretter que la situation des ascendants et des fratries ne soit pas prise en compte.
Nous pensons aussi qu’une réflexion doit s’engager sur le type de demande permettant de bénéficier de la bonification : les candidats doivent obligatoirement faire un vœu large, alors que parfois la position de l’établissement par rapport aux transports, ou les caractères de tel ou tel établissement sont déterminantes.
Certains collègues évoquent de grandes difficultés à pouvoir être reçus, certains n’ont pas réussi à obtenir de rendez-vous malgré des demandes réitérées. Nous nous interrogeons donc sur quels critères les rendez-vous sont accordés ou non.
Nous rappelons que nous sommes attachés à l’amélioration des conditions de vie, et que ceci ne peut passer que par une réelle prise en compte de la situation médicale et sociale des collègues dans l’intérêt du service.